Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW Group France : «Il est nécessaire d’inciter plutôt que de punir pour réactiver le secteur automobile !»

Dans un contexte de tension et d’instabilité dans le secteur automobile, Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW Group France, plaide pour un changement d’approche dans les politiques réglementaires. Selon lui, il est crucial de stimuler plutôt que de punir pour revitaliser un marché qui fait face à des défis significatifs, comme la baisse des immatriculations et la pression pour la neutralité carbone. Sa vision propose un dialogue entre tous les acteurs du secteur afin de trouver des solutions efficaces qui promeuvent une croissance durable et s’alignent avec les besoins du consommateur moderne.

Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW Group France

Dans une récente déclaration, Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW Group France, a souligné la nécessité d’un changement fondamental dans la politique automobile. Selon lui, il est crucial de stimuler les consommateurs et l’industrie plutôt que de punir par des impôts et des réglementations strictes, afin de réactiver le secteur automobile qui fait face à de nombreux défis.

L’importance de la collaboration et du libre-échange

Salimon a soutenu que la coopération et le libre-échange sont des moteurs essentiels pour la croissance économique. À une époque où de nouvelles barrières commerciales sont proposées, comme la proposition d’une amende de 25 % sur les véhicules étrangers par le gouvernement américain, il est vital de trouver un terrain d’entente. La relation entre l’Union Européenne et les États-Unis, en tant que deux principaux partenaires commerciaux du monde, ne devrait pas être marquée par le conflit.

Stratégies face à la baisse du marché

Malgré la situation compliquée du marché automobile, où une chute de 14 % des immatriculations de véhicules neufs a été annoncée, BMW a réussi à maintenir une position favorable. En 2024, BMW Group a livré 2,45 millions de véhicules, une légère diminution de 4 % par rapport à l’année précédente, mais toujours meilleure que celle de certains concurrents.

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Innovation et adaptabilité de l’offre

Salimon attribue cette performance à la capacité de l’entreprise à s’adapter aux besoins changeants des consommateurs. BMW propose une variété de technologies dans le même modèle, ce qui permet aux clients de choisir non seulement le modèle, mais aussi le type de motorisation. De cette manière, l’entreprise s’adapte à un contexte réglementaire incertain et se prépare pour l’avenir.

Initiatives pour un avenir durable

Le président de BMW France a également abordé la préoccupation concernant les objectifs de réduction de CO2. BMW a investi dans l’électrification et propose des alternatives qui ne se limitent pas à une seule technologie, soulignant l’importance d’atteindre la neutralité carbone à travers diverses innovations.

Un appel à un changement dans la réglementation

Salimon a commenté la pression réglementaire à laquelle l’industrie automobile est confrontée en Europe, soulignant que l’instabilité et le manque de visibilité dans les réglementations sont les principaux obstacles. La réglementation en France pénalise même les véhicules électriques produits de manière durable, ce qu’il considère comme absurde.

Recommandations pour revitaliser le secteur

Pour revitaliser le marché automobile, Salimon suggère que les gouvernements, les start-ups, les producteurs d’énergie et les fabricants de voitures collaborent à la recherche de solutions efficaces. Des exemples comme permettre l’accès aux véhicules électriques sur les voies de covoiturage peuvent être des stratégies efficaces car elles ont prouvé leur succès dans d’autres pays.

De plus, le président de BMW plaide pour un moratoire sur les taxes qui affectent le marché, car le manque de clarté dans les réglementations pourrait causer la perte de jusqu’à 400 000 ventes annuelles.

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Défis du marché des véhicules d’occasion

Avec la diminution des ventes de véhicules neufs, Salimon a averti qu’il pourrait y avoir un déficit de véhicules d’occasion à l’avenir, ce qui affecterait une part importante de la population qui dépend de ce type de véhicules. Ce n’est pas uniquement une question de politique fiscale, mais un défi social significatif.

En conclusion, Salimon appelle les décideurs à trouver un chemin vers le renouvellement et la croissance du secteur automobile, en promouvant des mesures qui stimulent plutôt que de punir.

Réactiver le secteur automobile est essentiel

Vincent Salimon, président du conseil d’administration de BMW Group France, souligne que plutôt que de punir les consommateurs et les producteurs, il est crucial de stimuler des politiques qui favorisent l’industrie automobile. Dans un contexte où les immatriculations de véhicules neufs ont diminué, la nécessité de stratégies efficaces devient évidente.

Salimon indique que l’instabilité réglementaire et le manque de visibilité freinent les investissements. L’imposition de charges supplémentaires, comme les malus, non seulement entrave l’achat de véhicules électrifiés, mais pourrait également entraîner un vieillissement du parc automobile actuel. Cela, à son tour, affecte négativement les efforts pour réduire les émissions de CO₂.

L’appel à une collaboration entre les différents acteurs du secteur, ainsi qu’à des mesures qui promeuvent l’achat de voitures neuves, est une proposition qui cherche à garantir la croissance durable du marché automobile en France.

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