Suzuki se lance sur le marché des scooters électriques avec l’e-Address : un pari risqué ou une bonne initiative ?
Suzuki, le géant japonais des motos, est sur le point de faire un pas significatif en entrant sur le marché des scooters électriques. Son modèle, le e-Address, est un scooter équivalent à un 50cc qui promet de changer la donne. Mais, en y réfléchissant, Suzuki est-elle arrivée un peu trop tard à la fête ? Dans cet article, nous allons nous concentrer sur ce scooter, ses équipements, caractéristiques, et bien sûr, nous donnerons notre avis sur son avenir sur les routes d’Amérique Latine. Si vous êtes également passionné de motos et d’innovation, cet article est fait pour vous !
Un scooter électrique équivalent à 50cc, mais pas sans défauts
Le e-Address est le frère cadet électrique du Suzuki Address 125. Un modèle bien connu, puisqu’il est présent sur le marché avec son moteur à combustion. Maintenant, Suzuki parie sur l’électrique, et soyons honnêtes, la transition n’est pas parfaite.
Le moteur de 5,4 ch (4 kW) et 15 Nm de couple, bien que sympathique, ne rivalise pas réellement avec d’autres scooters électriques de 50cc déjà sur le marché. Il peut suffire pour se déplacer calmement en ville, mais ce n’est pas une vedette en termes de performances. Comparativement, le Yamaha Neo’s semble être plus puissant dans cette catégorie, donc Suzuki devra redoubler d’efforts pour se faire une place.
La batterie et l’autonomie : un point faible ?
La batterie est une partie clé ici. Le e-Address est équipé d’une batterie au phosphate de fer de lithium (LFP) de 3,07 kWh. Cette technologie est formidable pour sa longévité et sa sûreté (et franchement, elle offre une tranquillité d’esprit à long terme), mais elle a un inconvénient considérable : une densité énergétique inférieure par rapport aux batteries lithium-ion conventionnelles.
Concrètement, cela se traduit par une autonomie de 87 km. Ce n’est pas mal, mais cela reste loin des modèles les plus avancés. De plus, attention ! Le temps de charge n’est pas rapide : il faut environ 6 heures et 40 minutes pour charger complètement la batterie avec une prise normale. Ce n’est pas suffisant pour un long trajet et cela pourrait décourager certains acheteurs potentiels.
Un équipement moderne, sans trop de ‘wow’
En termes d’équipement, le e-Address est assez standard pour un scooter électrique de cette catégorie. Il est équipé d’un écran TFT couleur de 4,2 pouces avec connectivité pour smartphones, ce qui est assez pratique. Vous pouvez même profiter de la navigation par flèches. Un petit avantage est la clé sans contact, totale modernité, n’est-ce pas ?
Un aspect intéressant est le mode de marche arrière. Un élément encore rare sur les scooters électriques. Pour un véhicule de 120 kg, honnêtement, on peut se demander si c’est vraiment nécessaire. À moins que vous ne soyez dans une rue très étroite, là ça pourrait être utile.
En termes de modes de conduite, le e-Address propose trois :
- Éco : idéal si vous souhaitez maximiser l’autonomie, bien que vous perdrez inévitablement un peu de puissance.
- Mode A : augmente le freinage régénératif et donc le frein moteur. Bon pour conserver la batterie.
- Mode B : offre une conduite similaire à celle d’un scooter à combustion, avec moins de frein moteur.
Nous sommes face à un scooter bien équipé, mais qui manque de cette étincelle qui pourrait vraiment le distinguer de la concurrence.
Le e-Address : un scooter pour les personnes de petite taille ?
Suzuki semble avoir pensé à tout avec le e-Address, car il est très accessible pour les personnes de petite taille. Avec un poids de 122 kg et une hauteur de selle de 765 mm, il est facile à manœuvrer et parfait pour ceux qui n’ont pas l’expérience d’un motocycliste chevronné. En ce qui concerne le freinage, c’est assez basique avec un disque avant et un tambour arrière. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus impressionnant sur le marché, mais pour un scooter électrique équivalent à 50cc, nous ne nous attendions pas non plus à quelque chose d’extravagant.
